Dimanche 30 avril 2023 : 4ème dimanche de Pâques Année Liturgique A
«JE SUIS VENU POUR QUE LES BREBIS AIENT LA VIE, LA VIE EN ABONDANCE»
Lectures : Première lecture : Ac 2, 14a.36-41 ; Psaumes 22(23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6 ; Deuxième lecture : 1P 2, 20b-25 ; Evangile : Jn 10, 1-10
Frères et sœurs dans le Christ,
Le 4e dimanche de Pâques est appelé « dimanche du Bon Pasteur ». C’est la figure du Christ, Bon Pasteur, qui est mise en exergue dans la liturgie de ce dimanche. En ce même dimanche, l’Eglise universelle célèbre la 60e journée mondiale de prière pour les vocations. Nous prions pour que le Seigneur continue à susciter les vocations dans son Eglise, qu’Il envoie des ouvriers dans sa moisson afin que la mission de l’Eglise continue à travers le monde et que l’évangile se répande dans toutes les contrées de la terre.
A travers les textes de ce jour, nous sommes conduits dans la bergerie où le Christ se révèle comme le Bon Pasteur, le berger des brebis. Le Psaume de méditation de ce jour s’ouvre par ces paroles : « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer »
Dans la première lecture, Saint Pierre parle aux pèlerins juifs qui sont venus à Jérusalem pour célébrer la Pentecôte, le don de la Loi. Ces juifs espèrent toujours à l’avènement du Messie, ils prient pour que ce dernier vienne. Pierre, alors remplit de l’Esprit Saint, touche leurs cœurs avec cette exhortation : « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié » Ce jour-là, ceux qui avaient accueilli la parole, environ trois mille personnes, furent baptisés. Et Pierre, les exhortait encore : « Détournez-vous de cette génération tortueuse » pour dire : détournez-vous de votre perversité, de vos fausses assurances, de faux pasteurs, et suivez l’exemple du Christ.
Pierre poursuit encore dans la deuxième lecture en exhortant ses contemporains en difficulté, en esclavage, en souffrance, à se tourner vers le Christ, le modèle. Il a porté nos péchés, supporté les souffrances ; par ses blessures, nous sommes guéris. Il est le gardien de nos âmes, notre berger qui nous fait reposer sur les bons pâturages.
Personne ne peut oser choisir la mort contre la vie. La vie, c’est le Christ : Je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. C’est pourquoi, Il nous met en garde contre les faux pasteurs, les voleurs, les bandits qui égorgent et font périr. Le berger entre par la porte et les brebis écoutent sa voix. Le vrai berger sait procurer tous les biens nécessaires à ses brebis. Il les rassure même lorsqu’elles ont à traverser les ravins de la mort. Et dans sa maison, on trouve grâce et bonheur en permanence. Et nous, à qui faisons-nous confiance ? Sommes-nous prêts à nous détourner de nos comportements pervers ?
Abbé Irénée MBAKI, Diacre