Homélie du 13 Novembre 2022 : 33ème Dimanche TO/C

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« APPEL A SOIGNER LA VIE INTERIEURE »

Bien chers frères et sœurs,

Nous célébrons le trente – troisième dimanche du temps ordinaire de l’année liturgique « C ». C’est l’avant dernier dimanche de cette année liturgique.

Nous sommes donc vers le dernier virage de notre voyage liturgique ‘’C’’. Tous, nous sommes des voyageurs sur la terre, des passagers. La terre n’est pas notre cité définitive l’avions-nous rappelé le dimanche de la Toussaint. C’est ainsi que l’église dans cette optique vient nous proposer des textes relatifs à l’eschatologique.

Chers frères et sœurs, ayant souci de vous et moi, Jésus nous exhorte, nous invite à ne pas nous limiter à contempler la beauté extérieure de l’édifice, mais plutôt à chercher à embellir l’intérieur qui est véritable Eglise.

Nous nous limitons de fois à ce qui frappe l’œil. Or, tout passera sauf sa parole. Il nous invite donc à nous focaliser à lui. Ne passer pas votre temps à admirer uniquement vos richesses, avoirs, biens…..vous en avez déjà, c’est à vous. Cela risque de nous égarer à la dernière minute. Votre, mieux, notre parcours jusqu’aujourd’hui est important à ses yeux. Faisons attention, car nous le disons « la calebasse case juste devant la maison ».

Comme jésus ne veut pas nous perdre, il nous enseigne. En même temps, le monde, selon St Jean, multiplie des formules, des techniques afin de nous garder sous son emprise, il se dévoue à ne pas nous lâcher. Il Nous aveugle avec les biens du temps présent, retient notre attention à ce qui est éphémère. Et nous oublions que tout ce qui brille n’est pas de l’or. Frères et sœurs enfin de compte nous devenons son prisonnier. Nous risquons de rater le bœuf à cause de l’œuf.

C’est dans cette perspective que Jésus nous supplie à tenir bon. Il nous promet d’une part la présence de la croix et d’autre part sa défense, sa justice, le bonheur. On le voit,  porter de sa croix est obligatoire pour tout chrétien qui s’accroche à Jésus. Cette croix n’est rien d’autre que la souffrance, la douleur, la difficulté, l’incompréhension…. que nous rencontrerons sur notre chemin en optant pour lui. La vie chrétienne est inhérente à la souffrance. A cause de son nom nous raterons même des opportunités, mais tenons bon, car une grande joie nous attend. Le meilleur, le bonheur arrive à celui qui persévère. D’où sa deuxième promesse, aucun cheveux de notre tête ne sera perdu. Cette promesse insinue qu’il est là toujours avec nous, il nous inspirera un voyage nouveau. Tout changera, il nous rassure une protection indéfectible. Tenons ferme, il n’y a pas de commune mesure entre la souffrance du temps présent et le bonheur qu’il nous prépare. Il est bon notre Dieu, il se lève du côté des faibles, des vaut-riens. Sois un ‘’vaut-rient’’ à cause de son nom, Il te  rendra ta dignité. Il promet aux méchants une sanction, ne soyons pas de ce groupe.

A ses yeux l’ennemie et ses adeptes constituent la paille, ils disparaîtront à tout jamais. Que sert à l’homme de tout amasser sur la terre, s’il arrive à perdre sa vie.

Bien frères et sœurs, travaillons la terre et gagnons dans la droiture. Ne bénéficions pas du dos des uns et des autres négativement par des voies Illégitimes que le monde nous recommande. Saint Paul nous incite au travail, car il ennoblit l’homme. Travaillons pour l’avènement d’un monde meilleur. Amen.

Abbé Deo LUZOLO, Vicaire dominical